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Oublie demain 

La cie histoire de ... 

Pièce musicale et chantée~ De Mistinguett à Mano Solo, de Barbara à Higelin, ...

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Le spectacle

Maxime Barrault, propriétaire d’un lieu alternatif privilégiant l’échange

et la création artistique, met à contre coeur la clef sous la porte. Ce soir, il range ses derniers cartons empli de toutes les frustrations qu’implique cette fermeture.

Débarque Sophia, une jeune chanteuse persuadée que sa carrière va décoller. Elle a renoncé à tant de choses pour vivre de sa passion et pense enfin toucher au but. En un coup de fil, son espoir va se briser. Maxime se retrouve, malgré lui, l’homme de la situation. Cette nuit bouscule leurs certitudes.

De Mistinguett à Mano Solo, de Barbara à Higelin, le chant viendra en exutoire, en libérateur de la parole.

Pièce musical de et avec Véronique Garin et Wilfried Kufferath

Mise en scène : Sylvain Bernert

Arrangements : Renaud Gallissian

Photos : Maryline Gandon

Production : Cie histoire de ... 

Diffusion : Cie La Loge

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Tout public

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55 minutes

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Technicien pour salles équipées

(son et lumière)  

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120 personnes / +  sonorisation nécessaire 

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2 artistes

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Crèche, écoles, médiathèques, salles équipées

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Extérieur : Non

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Extrait vidéo sur demande

Représentations

Conditions techniques

Durée : 55 minutes

Public : Tout public

Espace scénique : Largeur : 6m Profondeur : 4m. En intérieur

 

ACCUEIL :

L’équipe se compose de 2 artistes et parfois d’un régisseur

Prévoir un espace loge à proximité du lieu de représentation, équipé d’un miroir, d’un point d’eau, de sanitaires.

Prévoir des bouteilles d’eau, thé, café, et de quoi grignoter (fruits frais ou secs), mouchoirs en papier

Nos véhicules devront accéder au plus près du lieu de représentation pour faciliter le déchargement, merci de prévoir un lieu de stationnement.

PLANNING :

La compagnie devra avoir accès au site au minimum 2h avant la représentation pour l’installation des décors et le réglage du son.

BESOINS TECHNIQUES

Prises de courant

La salle devra être au maximum dans le noir durant le spectacle. Prévoir l’installation d’occultations si besoin.

 

REGIE LUMIERE :

Pour les petites structures et petites salles : autonomie complète. 

En cas de doute, n'hésitez pas à prendre contact avec nous.

 

JAUGE : Sans Régie max 120 personnes 

REGIE SON :

Au-delà de 120 personnes, sonorisation obligatoire avec présence de techniciens son et lumière. Merci de prendre contact avec nous pour plus de précisions

Note d'intention

Quelques notes résonnent au coin d’une rue. Un rassemblement se crée. C’est une pause, un rendez-vous improvisé propice à l’échange. La musique est un langage universel. Elle a ce pouvoir extraordinaire d’unir des gens de tous horizons, de toutes classes sociales. Elle ne devrait pas être un produit. C'est un accès aux émotions qui n’a pas besoin de cadre particulier pour exister.

Lorsque nos deux personnages se rencontrent, chacun doit surmonter un échec. Maxime doit quitter un lieu rêvé depuis longtemps, basé sur le partage et non sur le rendement, une alternative culturelle. Sophia apprend qu’elle ne participera pas à une tournée qui aurait pu changer le cours de sa vie. Ils fuient la réalité et se cachent derrière leurs idéaux pour ne pas l’affronter. Ce lieu leur sert de refuge le temps d’une nuit où tous leurs rêves sont permis. Leur amour commun pour la musique et les beaux textes fait naître une complicité. Ils s’autorisent enfin à lâcher prise. Ce qui se passera demain, nous l’ignorons.

L’essentiel, c'est ce qui se passe maintenant.

Maxime a connu le succès sans en avoir été ébloui. Elle en rêve, sans jamais l’avoir effleuré. Leur parcours différent ouvre un débat sur la quête de l’artiste :

– Quelle est la capacité de l'artiste à résister contre des vents contraires ? La notion de choix s’impose. La lecture d’un passage de « Lettre à un jeune poète » de Rilke illustre cette question : « Mouriez-vous s’il vous était défendu d’écrire ? ».

– Quel est le sens de l'engagement ? Notre personnage masculin a gardé son âme d’artiste intacte. Il ne s'agit pas d'un métier mais bel et

bien d'un état, que l'on cultive et que l'on entretient. Comme un jardin.

Ainsi, il se place malgré lui en marge de la société ou, tout du moins, du monde du travail : l'artiste rêve, plane, déconcerte, s'engage, s'oppose, idéalise, questionne. Il se retrouve régulièrement en contradiction avec les logiques de production.

Les propos de Max raisonnent chez Sophia : C’est l’idéal de ses débuts; mais sa vaine tentative pour réussir l’en a éloignée. Elle a besoin de la reconnaissance de son entourage et d’un public pour justifier sa place dans ce monde.

Nous n’échappons pas à la règle, nous sommes tous les deux confrontés au doute, handicapant parfois, mais nécessaire à la création. Nos remises en question cohabitent avec notre passion toujours triomphante. Nous avons la folie de croire que tout reste possible. C’est une déclaration d’amour aux Hommes et aux Femmes qui font l’Art et à ceux qui savent l’apprécier. L'Art est plus que jamais fondamental.

Mise en scène

Le décor est un mélange de cartons, de piles de cd, de vinyles ; quelques instruments sont accrochés au mur. On ne sait pas si c’est un départ ou une arrivée. L’action se déroule en une nuit privilégiant ainsi le passage de la confidence à l’euphorie. Le lieu est notre troisième personnage, le fl conducteur. Il a au départ des allures de brocante, puis l’espace se vide. Max est attaché à ses objets pourtant il va falloir passer à autre chose.

Nous commençons sur une situation d’urgence. Max doit impérativement finir ses cartons ce soir et mettre « la clef sous la porte ».

Sophia débarque sur son territoire comme une reine, fière de participer à une tournée. Les mots fusent, pas de temps morts, escalade pour avoir le dernier mot. La musique qui résonne entre les murs participe à cette confusion. Une tension s’installe alimentée par leurs frustrations. Le dialogue désamorce cette situation pour aboutir à un véritable lâcher-prise. Les corps se libèrent et s’expriment enfin.

La plupart des chansons sont jouées en live. Le dialogue se prolonge avec les chansons. Plus qu’une simple illustration, elles sont parties prenantes de notre histoire. La complicité de nos personnages naît d’ailleurs de l’échange entre le musicien et la chanteuse.

Nous avons donné une importance particulière au choix des lumières : Opposition entre l’ambiance quotidienne de la boutique et un plan de feu, beaucoup plus théâtral, jouant sur des clairs obscurs, contres et découpes pour les scènes chantées. Un spectacle se créé dans le spectacle.

La compagnie histoire de ... 

est née en 2016 de la rencontre entre un musicien, Wilfried Kufferath, et d’une comédienne, Véronique Garin.

Chacun étant attiré par l’Art de l’autre, nous avons décidé de prolonger la parole par la musique. Plus qu’un simple accompagnement, elle tient une place prépondérante dans notre travail.

Nous nous sommes donc lancés dans l’écriture de la pièce musicale « Oublie demain » ayant pour thème l’engagement artistique que nous avons créée la saison dernière. Cela nous a confortés dans notre volonté de continuer sur ce chemin-là.

Après avoir évolué chacun de notre côté dans le spectacle jeune public, nous avons choisi d’adapter, pour notre deuxième création

musicale, le conte « Un bleu si bleu » de Jean-François Dumont qui nous tient particulièrement à coeur.

Véronique Garin 

Véronique débute très tôt le chant. Rapidement elle complète sa formation en la doublant d’une technique de piano. Parallèlement à des études de droit, elle prend conscience que la scène l’intéresse et décide de suivre un enseignement complet en chant, danse, cinéma et théâtre au Studio FAME à Paris pendant 2 ans.

Elle se perfectionne ensuite auprès d’Ada d’Albon et Laurent Azimioara (théâtre de l’Orme), puis intègre les ateliers de la compagnie RL dirigés par René Loyon.

Au théâtre, elle joue dans la comédie Un bébé S'il vous plait, dans le spectacle musical pour enfants La princesse qui chantait faux… mais vraiment faux, deux créations écrites et mises en scène par Joseph Agostini, dans plusieurs mises en scène de Georges Ghika, dont Peer Gynt d’Henrik Ibsen, La Voix humaine de Jean Cocteau et la création Dans le noir, puis assure l’un des rôles principaux dans Conversation entre snobs, écrit et mis en scène par Julie Lautier, et dans La Première de la classe, de Rodolf Sirera, mise en scène par Audrey Franck. Ce fou de Platonov d’Anton Tchekhov, mis en scène par Pier Lamandé, lui offre l’un de ses rôles les plus marquants, celui d’Anna Petrovna.

Avec la troupe du théâtre de l’Orme, elle joue plus de cent cinquante représentations de la pièce « On va faire la cocotte », de Georges Feydeau, mis en scène par Laurent Azimioara.

Durant cinq ans, elle partage également la scène avec le trio vocal Les Filles de la Femme-Poisson.

Elle monte la Compagnie Histoire de… avec son partenaire de jeu et d'écriture Wilfried Kufferath. Ils créent ensemble la pièce musicale Oublie Demain.

Pour le cinéma, elle écrit plusieurs courts-métrages et on la retrouve à l’écran dans Sonate pour femme évoluée de Christian Estevez et Entretien d’embauche de Olivier Lecot.

Wilfried Kufferath 

Après 9 ans de formation classique au conservatoire, Wilfried Kufferath devient pianiste et percussionniste et s’enrichit de la pratique des accordéons et de la scie musicale. En 1999, il rejoint le groupe de chanson française La Gargote avec lequel il donne plus de 900 concerts à Paris, en Province et à l’étranger.

Depuis dix ans, on le retrouve régulièrement sur scène avec de

nombreux contes musicaux pour enfants notamment aux côtés de Sylvain Bernert ou encore Francisca Rosell.

Côté théâtre, Wilfried se forme dès l'adolescence auprès de Hazem El Awadly, comédien et metteur en scène du Théâtre de l'Epée de bois, La Cartoucherie, créateur et directeur du Théâtre Nout à L'Île-Saint-Denis. Avec lui, il se familiarise avec l'oeuvre de Genet, Cocteau, Tchekhov ou bien encore Naguib Mahfouz.

Il poursuit sa formation de comédien au Théâtre de l'Orme aux côtés d'Ada d’Albon et fait la connaissance de Véronique Garin avec laquelle il entreprend l'écriture de « Oublie demain»

Non content de parcourir les scènes de France et de Navarre à longueur d'années, Wilfried enchaîne les projets photographiques, appareil à la main, entre deux tournées, travaillant essentiellement sur le corps et le portrait.

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